Réduire l’empreinte carbone du bâtiment, une nécessite de la transition énergétique

Réduire l'empreinte carbone du bâtiment

L’Homme dans ses agissements quotidiens impacte la nature, et pas toujours de la bonne façon. Chaque infrastructure moderne et activité humaine a un impact sur le climat, dont la quantification fait intervenir le concept d’empreinte carbone. Découvrez dans cet article ce que c’est que l’empreinte carbone, et quelles solutions peuvent être apportées pour réduire l’empreinte carbone du bâtiment, un secteur encore trop polluant. Pour les particuliers autant que pour les entreprises, l’écologie prend toute son importance dans ce début de 21ème siècle.

L’empreinte carbone : qu’est-ce que c’est ?

L’empreinte carbone est une mesure de l’émission des gaz à effet de serre d’origine artificielle, en kilogramme de CO2. Les industries, le transport de marchandises et de personnes, ainsi que la vie en communauté à notre ère libère une grande quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, dont la conséquence principale est le réchauffement climatique.

Pourquoi diminuer l’empreinte carbone du bâtiment ?

Ces gaz, qui créent cet effet de serre, sont multiples, et leurs sources sont variées. On compte notamment la vapeur d’eau, le dioxyde de carbone, le méthane, le protoxyde d’azote, et l’ozone, qui proviennent des feux de brousses, des industries, des foyers, des automobiles, etc.

Les raisons motivant la réduction de l’empreinte carbone sont d’une part liées à l’impact des gaz à effet de serre sur la nature, et d’autres parts à l’amélioration de vos finances concernant le règlement de vos factures.

Le secteur du bâtiment est particulièrement polluant : d’après le ministère de la Transition écologique et solidaire, le secteur du bâtiment représentait en 2018 45% de la consommation énergétique et 27% des émissions de CO2 en France ! Réduire l’empreinte carbone du bâtiment est donc essentiel si l’on veut respecter les accords de Paris sur le climat. C’est pourquoi le gouvernement a mis un certains nombres d’aides à la transition énergétique, et tout particulièrement pour la rénovation des bâtiments, avec comme objectif de diminuer drastiquement le nombre de bâtiments énergivores.

Diminuer l’empreinte carbone pour préserver l’environnement

Réduire l’empreinte carbone des bâtiments est essentiel si la ranve veut atteindre les objectifs définis lors de l’accord de Paris. Même si l’émission ne peut pas être nulle, une réduction considérable est toutefois possible, et réduirait les variations des températures sur le long terme.

Diminuer l’empreinte carbone pour des factures plus légères

Plus la consommation en énergie d’un bâtiment est grande, plus son empreinte carbone est importante. Réduire l’empreinte carbone revient donc à réduire sa consommation en énergie électrique et les factures par la même occasion.

Comment diminuer l’empreinte carbone du bâtiment ?

Diminuer l’empreinte carbone d’un immeuble se fait en plusieurs étapes : les rénovations à faire pour rendre le bâtiment moins énergivore, et les comportements à adopter par les riverains pour une réduction considérable de l’émission habituelle de gaz à effet de serre.

Réduire l’empreinte carbone du bâtiment dès la conception et la construction

Dès la construction, la logique d’efficience énergétique doit être intégrée dans le projet du bâti. La RT2020 notamment vient durcir les normes d’efficacité énergétique : les constructions neuves devront donc respecter de strictes règles de construction. Dès la conception, la bâtiment doit être pensé pour consommer le moins d’énergie : maximiser les apports du soleil, supprimer les ponts thermiques, utiliser des matériaux de construction moins polluants. Pour les particuliers, il peut être intéressant de se tourner vers des habitats écologiques tels que la maison passive ou bioclimatique qui, bien que plus onéreux à la construction qu’une maison classique, sont très économes en énergie.

Rénover le bâtiment pour le rendre moins énergivore

Plusieurs bâtiments consomment beaucoup en électricité à cause d’une structure non-optimale : on dit alors qu’il est énergivore. Quelques réajustements du plan pourraient permettre d’économiser quelques kWh de plus par mois. L’électricité utilisée pour l’éclairage en journée peut être réduite en ajoutant des fenêtres à des endroits précis.

En ce qui concerne les passoires thermiques, le problème se trouve au niveau de la gestion du chauffage, de la ventilation et de la climatisation. Pour un bâtiment qui consomme le moins possible, commencez d’abord par rénover le plancher et le toit afin d’éviter toute fuite de température pendant le chauffage ou la climatisation.

Ensuite, rénovez les murs si nécessaire. Certains murs, lorsqu’ils sont dépourvus d’isolant thermique, conservent mal la température. Remédiez à cela en isolant les murs de votre bâtiment avec des isolants recommandés par des professionnels.

Enfin, rénovez vos systèmes de ventilation, de climatisation, et de chauffage. Des installations endommagées consomment forcément plus qu’elles ne doivent. Vous avez le choix entre effectuer des réparations pour un meilleur fonctionnement des systèmes déjà présents, ou en faire installer de nouveaux, plus performants et optimaux et terme de consommation d’électricité. Mais si vous possédez un chauffage vieillissant et polluant, il est vivement recommandé de le changer par un système plus économique et plus écologique. C’est le cas pour certaines énergies fossiles, la fin des chaudières fioul est par exemple déjà actée par le gouvernement, qui interdit le remplacement d’une chaudière fioul par une autre chaudière fioul à partir du 1er juillet 2022.

Pour les particuliers autant que pour les professionnels, il est conseillé de réaliser préalablement un audit énergétique du bâtiment. L’audit va prendre en compte tous les points évoqués précédemment, et mettre en évidence les problèmes structurels du bâtiment. De cet audit découleront des préconisations claires et précises pour améliorer sensiblement l’efficacité énergétique du bâti, et par conséquent réduire son empreinte carbone. Consultez nos deux pages dédiées à l’audit énergétique : pour les particuliers et les entreprises.

Adoptez les bons comportements

Vous vous doutiez qu’il ne faille que faire des rénovations pour réduire son impact sur la nature. Sans les comportements adéquats, les choses changeront, mais sans être remarquables. Avec la technologie de pointe et une maison bien isolée, la consommation en électricité peut ne pas diminuer si le gaspillage prend place au sein du bâtiment. Voici donc quelques astuces pour économiser en électricité :

  • Diminuez le chauffage quand il n’y a personne

Pour garder le chauffage haut, quand personne n’est là pour en bénéficier ? Il n’est pas non plus conseillé d’éteindre complètement le chauffage, donc baissez juste l’intensité.

  • Éteignez les lumières et appareils inutiles

Éteignez les lumières inutiles, de même que pour les appareils (télévisions, brasseurs d’air, climatiseurs, etc). Et à défaut de mettre la clim, pourquoi ne pas ouvrir les fenêtres ?

  • Évitez les sèche-linges

Si vous pouvez sécher vos vêtements au soleil ou à l’air libre, faites-le. Les sèche-linges, c’est 200 kWh par an. Autant éviter ce gaspillage en optant pour le séchage à l’air libre.

Que retenir ?

Eu égard des informations contenues dans cet article, que retenir ? Tout d’abord, l’empreinte carbone détermine le degré auquel votre bâtiment empiète sur l’état de la nature et participe au réchauffement climatique.

Ensuite, réduire l’empreinte carbone d’un bâtiment est bénéfique pour la nature, et pour vous-même, car vous dépensez moins en factures d’électricité. Pour le faire, pour pouvez procéder à des rénovations dans votre bâtiment pour le rendre apte à mieux gérer l’énergie électrique.

Enfin, n’oubliez pas de considérer les astuces mentionnées, comme l’utilisation rationnelle des sèche-linges, le fait d’éteindre les lumières et appareils inutiles, et la diminution du chauffage en cas d’absence.